Fossile

Psaronius

Psaronius brasiliensis

Ce fossile correspond à une tranche de la tige d’une fougère arborescente commune au Carbonifère.

Spécimen de psaronius sur fond noir

Psaronius - Muséum national d’Histoire naturelle

© MNHN - B. Faye

Sa préservation est due à une minéralisation dans la masse, c’est-à-dire ici une imprégnation de silice, où les structures restent visibles au niveau cellulaire : on peut observer la disposition des traces grises des frondes, dans la tige claire de la partie centrale, et le manchon externe massif, constitué de nombreuses racines accolées qui dégoulinent le long de la tige.

Le spécimen, rapporté en 1839 en France par le botaniste Jean-Baptiste Antoine Guillemin, est une partie d’un fossile conservé au Musée national du Brésil, à Rio de Janeiro. Cette tranche a été découpée et polie pour étude. Charles Brongniart, fondateur de la paléobotanique au Muséum, l’a étudiée et a confirmé son origine brésilienne grâce à un autre spécimen récolté par Carl Friedrich Philipp von Martius. L’espèce Psaronius brasiliensis a ainsi été décrite à partir de cet échantillon. Le reste du spécimen est ensuite retourné au Brésil, après avoir subi d’autres découpes à Londres (British Museum) et à Strasbourg.

C’est grâce à la structure anatomique du spécimen exposé que Brongniart a pu le rapprocher des fougères de la famille actuelle des Marattiacées, essentiellement tropicales, abondantes au Carbonifère et encore présentes au début du Permien, voici plus de 280 millions d’années.

Dario De Franceschi

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