Fossile

Perisphinctidae sp., ammonite du Jurassique

Perisphinctidae sp.

Très diversifiées au cours du Mésozoïque, les ammonites se sont éteintes à la fin de cette ère, il y a 66 millions d’années, à l’instar des dinosaures de grande taille.

Ammonite - Muséum national d’Histoire naturelle

© MNHN - L. Bessol

Ce sont des mollusques céphalopodes. Dans la nature actuelle, ces organismes à la tête munie de tentacules, dits aussi bras, incluent les pieuvres, calmars, seiches et nautiles. Le corps des ammonites était contenu dans une coquille cloisonnée, plus ou moins enroulée, dont seule la dernière loge, ou loge d’habitation, était occupée par l’animal, les autres loges servant à contrôler sa flottaison grâce à un siphon.

Les ammonites se diversifièrent durant le Jurassique et le Crétacé. Leurs coquilles sont retrouvées en abondance dans les couches sédimentaires. Leur taille varie de quelques millimètres à plus de 2 m de diamètre. Les formes les plus courantes sont dites planispiralées : le tube coquillier s’enroule autour de lui-même dans un seul plan. Des formes plus rares, apparues au gré de l’occupation de nouvelles niches écologiques, correspondent à des coquilles rectilignes ou déroulées dont les tours ne sont plus jointifs.

Le Muséum possède l’une des plus grandes collections au monde d’ammonites. De très nombreux échantillons ont été décrits et dessinés par Alcide d’Orbigny, premier professeur titulaire de la chaire de paléontologie et auteur d’une série d’ouvrages fondamentaux dédiés à la paléontologie française.

Sylvain Charbonnier

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