
Fossile
Ginkgo digitata
Ginkgo digitata
Avec une seule espèce actuelle rescapée, les ginkgos constituaient une famille diversifiée jusqu’à une époque récente. Son grand groupe de plantes connut son apogée durant le Mésozoïque.

Ginkgo - Muséum national d’Histoire naturelle
© MNHN - J.-C. DomenechCe magnifique fossile du Jurassique, aux feuilles largement découpées, comporte encore des parties en compression sur la dalle qui lui sert de support. Il est très caractéristique avec ses feuilles en éventail découpé. On remarque des colorations différentes : les zones claires correspondent à l’empreinte de la feuille qui a disparu depuis, les zones plus sombres aux restes de la feuille compressée, où la matière organique en partie transformée chimiquement est encore présente.
Certains éléments peuvent être analysés pour divers types d’études sur ces fossiles et leur environnement de vie.
Le mode de reproduction des ginkgos, avec de gros ovules chargés de réserves, les distingue des conifères, auxquels ils sont plus ou moins apparentés. Ces arbres étaient autrefois répandus dans les zones aujourd’hui tempérées de l’hémisphère Nord, avec des formes variées. Les glaciations du Quaternaire eurent raison de l’essentiel de leurs populations, hormis au sud-est de la Chine où certaines ont pu migrer dans des zones méridionales lors des périodes froides.
Dario De Franceschi
Notes de bas de page
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