Une aide à la décision
Nos expertises éclairent les acteurs publics ou privés dans leurs prises de décisions. Comment mesurer l’impact d’un projet sur la nature, surveiller la qualité des eaux de baignades, assurer la pérennité des poissons pêchés, ou même assurer un bien ? Le Muséum leur apporte des réponses.
État, collectivités territoriales, ou encore entreprises nous sollicitent afin de connaître l’état de la nature, apprendre à la préserver et à la restaurer sur les territoires qu’ils administrent ou le foncier qu’ils gèrent, en France métropolitaine et Outre-mer.
Inventorier la flore et les habitats du Bassin parisien

Prairie naturelle francilienne
© MNHN - A. LebourgEn matière de botanique, de végétation et de mycologie et de lichénologie (champignons et lichens) à l'échelle du Bassin sédimentaire parisien, nous nous appuyons largement sur les données du Conservatoire botanique national du Bassin parisien (CBNBP), qui depuis 1994 a entrepris d’inventorier la flore sauvage ainsi que les habitats naturels et semi-naturels mais également la Fonge au sein de ces territoires. Grâce à sa base de données Lobelia dont il a mutualisé le développement avec les autres Conservatoires botaniques nationaux, il dispose désormais de près de 10 millions de données issues d’observations sur le terrain et continue à les enrichir. Devenu incontournable, le conservatoire l’est aussi en matière de conservation d’espèces menacées. Il a été sollicité pour animer les mises en œuvre régionales de quatre Plans nationaux d’actions (PNA) et porter plus spécifiquement celui en faveur de l’Isoète très ténues (Isoetes tenuissima), une espèce endémique présente sur son territoire d’agrément. Il est également impliqué dans un programme européen auprès de la Région Grand Est, le « Life Biodiv’Est » qui vise à la conservation et à la restauration des végétations des mares et des pelouses sableuses de la Région Grand Est. À travers le CBNBP, c’est également tout un réseau qui s’exprime et s’investit dans des projets nationaux d’ampleur, tels que le programme de modélisation cartographique des habitats naturels et semi-naturels de France (CarHab) ou encore le référentiel taxonomique (TaxRef) en collaboration avec PatriNat.
Prairies franciliennes : un écosystème à préserver
Étudier les pêcheries, une question de survie

Langouste commune, Palinurus elephas
CC BY-NC-SA B. GuichardCôté préservation des espèces, le Muséum recommande des quotas de pêche dans les mers australes. Légines et langoustes sont très goûtées sur les tables au risque d’être surexploitées. Les scientifiques du Muséum surveillent leurs populations et veillent sur elles. En effet, nos experts observent, mesurent et évaluent, grâce à différents moyens, les populations en mer pour émettre des recommandations à destination des entreprises de pêche. Ils surveillent même les prises à bord pour préserver ces ressources.
Surveiller et préserver les milieux aquatiques
Les gestionnaires des milieux aquatiques, eaux douces ou côtières peuvent également nous solliciter. Leur problématique : choisir les méthodes de surveillance à mettre en place pour assurer la qualité des eaux et préserver la biodiversité qu’elles hébergent. Les chercheurs du Muséum travaillent depuis plusieurs années sur le fonctionnement des écosystèmes aquatiques en lien avec les activités humaines. À leur programme aussi, le contrôle du développement des cyanobactéries productrices de toxines, responsables d’irritations, de douleurs ou encore des infections gastro-intestinales chez les baigneurs.
Agir aux côtés des acteurs privés pour accompagner les projets d’aménagement
Enfin, dans le cadre de projets d’aménagements ou de stratégies de développement, des acteurs privés font de plus en plus appel à l'expertise du Muséum. Ainsi, de nombreuses missions d’expertises portant sur la préservation et la gestion de la biodiversité, en lien direct avec de multiples activités humaines connues pour leurs impacts ou nécessitant une analyse objective (tourisme, sports de nature, activités minières, extraction de granulats...) sont déployées et mise en œuvre afin d’envisager des solutions durables.
Au travers du développement de méthodes de diagnostic « clé en main » telles que l’Indice de qualité écologique (IQE) ou encore « Persicaire », le Muséum s’implique donc dans la société civile et plus que jamais, s’engage dans la mobilisation de toutes les énergies en faveur la préservation de notre environnement.

