
Vannerie tissée
Tamis à farine
Le Muséum national d’Histoire naturelle conserve plusieurs centaines de vanneries, représentatives des modes de nouage, des matières employées, des formes et des fonctions.

Tamis à farine, Iran - Muséum national d’Histoire naturelle
© MNHN - P. RameauCe tamis à farine iranien est constitué par les folioles d’une seule palme entière de palmier dâz (Nannorrhops ritchiana (Griff.) Aitch., Arecaceae, encore rattachée à leur pétiole. Un fil de plastique termine le tressage en fixant le nœud des folioles entrecroisées. Les folioles sont soigneusement effilées avant d’être tressées. C’est une vannerie tissée en diagonale, caractéristique de cette technique, en même temps que simple et très élégante. Cet objet illustre à la fois les vanneries, et les accessoires de l’alimentation et de la cuisine.

Détail du départ de la vannerie
© MNHN - S. BahuchetParmi les classifications des techniques qui ont été établies au Muséum au cours du XXe siècle (à partir d’André Leroi-Gourhan dans les deux volumes classiques d’évolution et techniques, L’homme et la matière et Milieu et technique, 1943-1945), celle d’Hélène Balfet (1922-2001), qui a dirigé le département de technologie comparée au Musée de l’Homme, concerne spécifiquement la vannerie. On en distingue trois types principaux, selon le nombre et l’organisation des montants et des brins.
À partir de ces grandes techniques de base, une grande diversité d’entrelacement des fibres permet aux humains de tous les continents de réaliser des vanneries de toutes formes, pour tous les besoins domestiques, et même simplement à but décoratif. Le jeu de l’alternance de brins de couleurs différentes permet des motifs très variés. La plupart des vanneries sont plus ou moins rigides, mais certaines peuvent être souples.
Toutes les parties des végétaux sont utilisées pour la vannerie, des écorces, des tiges (des lianes comme les rotins, des arbustes comme les osiers, des herbacées ligneuses comme les bambous), des éclisses (lames de bois), des feuilles et des palmes, même des graminées… Rarement des matières animales sont employées (laine, tuyaux de plumes, piquants de porc-épics…).
Actuellement, des matières plastiques ou métalliques remplacent ou s’ajoutent aux fibres végétales.
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