
Parure
Collier
Colliers de graines de larmes-de-Job (Coix lacryma-jobi, Poaceae) et écailles de poisson paiche (Arapaima gigas, Osteoglossidae ; nommé pirarucu au Brésil), tressage de folioles de palmier.

Collier de graines de larmes-de-Job et écailles de poisson, Pérou - Musée de l’Homme
© MNHN - P. RameauDe tous temps, les éléments naturels, en premier lieu les graines et les coquilles, ont été employés pour confectionner des colliers, portés d’une manière ordinaire ou réservés pour les fêtes ou les rituels. Certaines de ces graines d’origine tropicale sont désormais diffusées dans le monde entier pour les activités de travaux manuels et de loisirs créatifs.
Par ailleurs, le besoin de générer des revenus monétaires de base conduit de nombreuses communautés autochtones à réaliser des colliers avec des ressources tirées de leur environnement à destination des touristes qui les visitent et des boutiques de souvenirs des centres urbains, voire des magasins d’artisanat d’art.
La limite entre ornements corporels décoratifs, souvenirs personnels de voyages ou de rencontres, et éléments protecteurs, symboliques ou religieux est ténue. Que l’on songe aux médailles bénites de nos régions. Nous conservons ainsi de nombreux talismans, d’Afrique occidentale (souvent avec des cuirs et éléments animaux), d’Amérique latine ou omamori du Japon, que l’on acquiert dans les lieux de culte et que l’on porte sur soi pour s’attirer la bonne fortune dans ses entreprises.
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