
Oiseau
Pygargue à queue blanche
Haliaeetus albicilla
Le pygargue à queue blanche, Haliaeetus albicilla, est le plus grand rapace d’Europe ! Pêcheur, il vit près des côtes, des rivières ou des lacs. Il ne niche plus en France mais quelques dizaines d’individus viennent passer l’hiver dans l’Est du pays.

Pygargue
© MNHN - P. Roux Mode de vie
Appelé aussi « aigle des mers », le pygargue à queue blanche est un oiseau fidèle à sa compagne tout comme à son territoire et à son nid. Celui-ci est installé à la cime d’un grand arbre ou sur une falaise, consolidé et agrémenté de nouvelles branches au fil des ans, il peut devenir très volumineux. Lors de la parade nuptiale, mâle et femelle exécutent des piqués et des figures en vol. Les deux parents couvent les 2 ou 3 œufs.
Il chasse à l’affût, en volant assez bas ou en décrivant des cercles en hauteur afin de repérer ses proies. Il attrape les poissons en rasant l’eau et en projetant ses serres en avant, se saisit des œufs et des poussins dans les colonies d’oiseaux aquatiques et capture les adultes en les harcelant jusqu’à épuisement.
Sédentaires, seuls les individus les plus nordiques migrent vers le sud en hiver.
Signes distinctifs
Chez le pygargue à queue blanche, les adultes ont la queue blanche, la tête et le cou plus clairs que le reste du plumage. Les pattes sont en partie emplumées.
Le jeune est entièrement foncé, ce n’est que vers l’âge de 5 à 6 ans qu’il acquiert définitivement son plumage adulte et devient sexuellement mature.
Anecdote
Même si les effectifs actuels de ce pygargue croissent légèrement, grâce à l’abandon des polluants les plus toxiques et à sa protection dans toute l’Europe, la population européenne ne dépasse pas quelques milliers de couples... Il a été réintroduit en Irlande et dans des îles écossaises. En France, il ne niche plus depuis 1959, victime de la chasse, des empoisonnements, des pesticides, de la pollution des eaux, des prélèvements d’œufs et de poussins, de la disparition des zones humides et du dérangement humain.
Les immatures passent cependant régulièrement l’hiver en Champagne, et en Lorraine depuis 1973, les adultes préférant rester dans leur zone de nidification.
Notes de bas de page
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