Les joyaux du Muséum

Parmi les trésors de sa Galerie de Minéralogie, le Muséum national d’Histoire naturelle conserve d’authentiques joyaux issus des collections royales et impériales de la Couronne de France. L’émeraude dite "de la Couronne de Saint Louis", le "Grand Saphir de Louis XIV", les topazes du Brésil de l’impératrice Marie-Louise, ces pierres façonnées par l’homme ont traversé les âges pour nous transmettre ce que la nature a de plus rare et de plus précieux.

L’Histoire des collections royales

L’histoire des Joyaux de la Couronne est pleine de troubles et d’illuminations. Ces gemmes historiques, symboles des fastes de la Cour, instruments de pouvoir politique et financier, volées puis retrouvées à la Révolution, entrent dans nos collections en 1792 sous Louis Jean-Marie Daubenton, minéralogiste et premier directeur du Muséum. Devenues objets de sciences naturelles, elles sont rejointes par un second lot issu des couronnes impériales, acquis en 1887.

Trésors de Rois

Jusqu’à François 1er, les joyaux sont la propriété des rois, et ils en disposent selon leur volonté. On en trouve des descriptions merveilleuses dans les testaments et inventaires qu’ils laissent à leurs héritiers : couronnes gemmées, ornements de tête, colliers, bijoux de doigts, pierres précieuses, pierres fines, perles et camées… Au-delà du faste, le rôle financier de ces joyaux est stratégique dans la conduite des affaires du Royaume. Donnés, mis en gage, volés, retrouvés, vendus, ils furent largement dispersés pendant les guerres de religions, à la Révolution et au cours de la IIIe République.

Grande Émeraude, couronne de Saint Louis

Grande Émeraude qui aurait figuré sur la couronne de Saint Louis

© MNHN - F. Farges

La fondation de la collection

C’est en 1530 que François 1er réunit les bijoux les plus rares de sa collection sous le nom de "bagues de la couronne de France", et les déclare inaliénables. Les joyaux deviennent un bien d’État, et les héritiers de la Couronne n’en auront plus que l’usufruit. Un inventaire, réalisé en 1570, évalue le trésor à 567 852 écus d’or. Cependant les goûts et la mode évoluent, et des modifications ne tardent pas être apportées aux parures. On change l’ordre des pierres dans les colliers, on n’hésite pas à démonter diamants, rubis et émeraudes pour orner de nouvelles pièces.

Couronnes sacrées

La couronne du sacre disparait pendant la ligue de 1590, on lui substitue la couronne de la Reine qui ceindra Louis XIII sous le nom de Couronne dite de "Charlemagne". Mais déjà, son port n’est plus à la mode. Dans les peintures officielles, on place la couronne sur un coussin aux pieds du Roi, pendant qu’il pose en majesté, l’épée au coté, entouré d’étoffes précieuses. Parfois, le souverain y porte une main distraite. De sinistre mémoire, on se souvient de la célèbre phrase de Louis XVI qui dira à son propos : "elle me gène"…

Les diamants du Roi Soleil

Au XVIIe, Louis XIV possède la plus belle collection de diamants en Europe. Le jeune roi hérite des dix-huit diamants que Mazarin lui lègue sur son lit de mort, à condition qu’ils portent son nom et qu’ils soient conservés intacts. Cette promesse sera cassée par Louis XV. Comme le cardinal, Louis XIV a la passion des pierres précieuses qu’on négocie pour lui auprès des marchands aux longs cours. C’est ainsi qu’il acquiert le fameux Grand Saphir de 135 carats que vous pouvez contempler dans nos collections et le mythique diamant bleu dont le Muséum possède l’unique moulage. Ce diamant, volé en 1792, sera retaillé pour donner le diamant "Hope".

Le Régent

Le Régent rejoint les Joyaux de la Couronne en 1717. Dans ses Mémoires, Saint-Simon décrit ce diamant extraordinaire : "Il est de la grosseur d’une prune de la Reine Claude, d’une forme presque ronde, d’une épaisseur qui répond à son volume, parfaitement blanc, nuage et paillette, d’une eau admirable, et pèse plus de cinq cent grains." Le Régent sera le bijou fétiche des futures têtes couronnées. Napoléon ler fait monter sur son épée de sacre, Marie-Louise l’emporte en exil, il orne la couronne de Charles X et le diadème grec de l’impératrice Eugénie. Il est conservé au Louvre.

Les retailles de Louis XV

Les contributions de Louis XV sont plus controversées. Il fera retailler les Mazarins en brillant, un "massacre" qui accable encore les historiens. On lui doit cependant la création de la Toison d’Or, un chef d’œuvre fondateur de la haute joaillerie française qu’il fait décliner en deux versions : une parure blanche et une parure de couleurs où sont montés le Grand Diamant bleu de Louis XIV et la Côte-de-Bretagne retaillée en dragon cracheur de diamants rouges.

Le vol des joyaux

À la Révolution, l’inventaire que publie l’Assemblée nationale compte 9 547 diamants, 506 perles, 230 rubis et spinelles, 71 topazes, 150 émeraudes, et 35 saphirs. Attirés par ce butin, des voleurs parviennent à s’introduire dans le Garde-Meuble national (actuellement Hôtel de la Marine, place de la Concorde à Paris). 9 000 pierres précieuses seront dérobées entre le 11 et le 16 septembre 1792. Les experts évaluent ce vol à un demi milliard d’euros. Le 16 septembre, après une dernière nuit de ripaille dans la salle des bijoux, une poignée de larrons est arrêtée. Ceux qui n’ont ni complices, ni bijoux à livrer sont rapidement jugés et exécutés. La plupart des joyaux seront retrouvés au terme d’une enquête de deux ans, mais la Toison d’or a été dépecée, et on perd la trace du Grand Diamant Bleu de Louis XIV.

Grand Saphir de Louis XIV

Grand Saphir de Louis XIV

© MNHN - B. Faye

Instruction publique

Pour nous, l’histoire commence en 1796, quatre ans après que le Cabinet du Roi soit renommé Muséum d’Histoire naturelle. Daubenton est invité à choisir une série de gemmes dans l’ancienne collection royale. Parmi les pierreries que son œil exercé a retenu pour "l’instruction publique", les citoyens peuvent admirer le "Grand Saphir" de Louis XIV, la "Sphère de Cristal de Roche" qui ornait la chapelle de Richelieu en 1791, la Grande Topaze du Brésil, La Grande Émeraude qui aurait figuré sur la couronne de Saint Louis, et des joyaux confisqués dans l’entourage de Louis XVI comme le délicat diamant Jonquille de J. M de Bourbon de Penthièvre.

Grande opale du manteau de sacre de Charles X

Grande opale du manteau de sacre de Charles X

© MNHN - F. Farges

Graines minérales

Les vitrines de minéralogie côtoient les collections de médecine apothicaire de l’ancien Droguier du Roi. À l’époque, on cherche à savoir si les principes de la reproduction du vivant s’appliquent au monde minéral. On "dissèque" les cristaux à la découverte d’une "graine minérale" et des preuves de leurs "fornications" telluriques. C’est René-Juste Haüy, qui fera avancer l’étude de ces minéraux, décidément trop chastes, en établissant une classification inspirée de la chimie de Lavoisier et de ses recherches. Il définit le concept d’espèce minérale, croisement entre composition chimique et structure cristalline, une notion encore utilisée aujourd’hui. Haüy démontre aussi que les formes des cristaux ne sont pas aléatoires mais répondent aux règles de la géométrie.

Les acquisitions du XIXe siècle

En 1887, la vente des Joyaux de la Couronne finit de disperser les bijoux mais bénéficie à nouveau au Muséum. De magnifiques pièces issues des couronnes impériales et royales entrent dans les collections : un diamant plat dit en "portrait" et dix-huit topazes roses ayant appartenu à l’Impératrice Marie-Louise, douze améthystes d’une parure confectionnées pour Marie-Louise et réutilisée reprises par la reine Marie-Amélie de Bourbon-Siciles, une grande opale de Hongrie achetée par Louis XVIII et portée par Charles X lors de son sacre, trois diamants en briolette et deux grandes perles attribués à Marie-Antoinette mais qui semblent plutôt d’origine impériale, et pour finir, la grande émeraude dite "de Louis XIV".

Minéralogie patrimoniale et simulations 3D

Après la découverte du moulage en plomb du Grand Diamant Bleu de Louis XIV en 2007, le Muséum retrouve et acquière les moulages des principaux diamants royaux : la "Fleur de Pécher", le "de Guise", les dix-huit diamants de Mazarin, et le "Beau Sancy", vendu en 2012 et moulé grâce à l’aide de Sotheby’s et du joaillier Herbert Horovitz. Ces recherches patientes dans les archives et la fabrication d'une série de répliques en zircone, réalisées pour certaines à partir de leurs modèles numériques permettent d’éclairer l’histoire des Joyaux sous un nouveau jour.

Vertige géologique

On dit que les diamants sont éternels, mais il faut être géologue ou bouddhiste pour appréhender l’âge de ces fragments d’éternité sans craindre le vertige. Pour les autres, il faut se tenir prêt à descendre une échelle qui dépasse le temps humain et nous ramène aux premiers âges de la Terre.

Les milliards d’années

Vue par les géologues, l’histoire des Joyaux de la Couronne ne correspond qu’à une infime partie du temps qu’ils ont traversé pour arriver jusqu’à nous. Après les travaux de B.B. Boltwood sur la datation isotopique uranium-plomb en 1907, il faut attendre le début des années 60 pour que la géochronologie permette d’évaluer l’âge des diamants avec moins d’approximation. On estime par exemple que le Grand Diamant Bleu aurait cristallisé il y a 1,1 milliards d’années dans la lithosphère, vers 150 kilomètres de profondeur sous la région de Golconde dans le centre de l’Inde. On comprend aussi pourquoi les diamants sont restés une valeur sure, surtout quand des savants fous s’amusent à les synthétiser à partir du beurre de cacahuète.

La cristallisation

Pour comprendre la rareté des diamants naturels, on peut les comparer à leur parent "pauvre"  : le graphite, l’autre forme minéralogique du carbone pur. Alors que les atomes du graphite forment des feuillets faiblement liés entre eux, chaque atome de carbone d’un cristal de diamant est très fortement lié à ses voisins. Sur notre planète, la pression nécessaire à cette cristallisation est atteinte entre 150 km et 250 km de profondeur. Elle nécessite aussi la réunion de plusieurs autres conditions rarissimes : une lithosphère épaisse de 200 à 250 km, du carbone en abondance, et une sorte de véhicule pour remonter les cristaux vers la surface. Cet "ascenseur à diamants" est la kimberlite, une roche volcanique tout aussi rare et au tempérament explosif.

Voyage explosif

Il peut se passer des millions d’années avant qu’un "point chaud" volcanique ne déclenche la formation et la remontée du magma kimberlitique, car les diamants ne cristallisent pas dans la kimberlite, ce sont des enclaves arrachées par le magma au début de son ascension. Grâce à la détente des gaz, leur vitesse peut atteindre plusieurs dizaines de kilomètres par heure, entraînant une décompression trop rapide pour que les diamants aient le temps de se transformer en graphite. Les kimberlites et les diamants qu’elles contiennent cheminent le long de conduits cylindriques, les pipes, qui sont ensuite exploités à ciel ouvert, ou dans des mines lorsque la profondeur à atteindre est devenue trop grande. Une grande partie des diamants provient aussi de l’érosion de ces kimberlites. Au cours de leur voyage, les sables diamantifères sont débarrassés des minéraux les plus fragiles et les diamants inusables se déposent dans le lit de certains fleuves, et parfois sur des plages comme en Namibie.

Diamant dans une kimberlite

© MNHN - B. Faye

Le prix de l’exploitation

Dans le monde, dix millions de personnes vivent directement ou indirectement du commerce des diamants. Pour lutter contre la misère et la corruption, une organisation de certification des diamants bruts, le Processus de Kimberley, réunissant des gouvernements et des industriels de 81 pays, a été mise en place en 2003. Elle interdit le commerce des diamants produits dans les zones de guerre, les "diamants de conflits" dont on a montré le rôle dans le financement des guérillas notamment en Afrique. Aujourd’hui une majorité des diamants provient de régions pacifiées mais la condition des mineurs dans de nombreux pays comme le Zimbabwe, la Sierra Leone, la République démocratique du Congo ou l’Angola, reste encore très difficile. Un rapport de 2009 estimait qu’en Sierra Leone, un mineur sur 4 était un enfant, leur part s’élève à 46% dans les provinces minières d’Angola. En République démocratique du Congo, le salaire des mineurs ne dépasse pas 100 dollars par an. Quand on connaît le prix de vente des diamants, on mesure le chemin qui reste à parcourir pour rendre le commerce des pierres précieuses plus équitable.

Entretien avec François Farges

Ses simulations de bijoux disparus ont permis de semer des pépites de vérité dans l’histoire des Joyaux de la Couronne. On lui doit la redécouverte virtuelle du Grand Diamant Bleu et la preuve de sa paternité avec le Hope. Un documentaire retrace son enquête minutieuse, ainsi qu’un roman publié chez Michel Lafon. Avec tout ça, on oublierait presque que François Farges est aussi chercheur en minéralogie environnementale, une discipline essentielle à la compréhension des équilibres écologiques. Avant son départ pour Stanford, il a trouvé le temps de nous parler de ses découvertes et de la restitution de la merveilleuse Toison d’Or de Louis XV.

Quand le diamant bleu a été volé en 1792, il était serti sur la Toison d’Or de couleur de Louis XV…

Oui, et c’est un chef d’œuvre de la joaillerie française que nous avons perdu ce jour-là. Jamais on n’avait réuni autant de pierres exceptionnelles sur une même parure : à commencer par la Côte-de-Bretagne, un spinelle retaillé en dragon, et les deux diamants bleus qui dépasseraient en dimensions les plus grands diamants bleus connus aujourd’hui. On oublie que cette Toison était avant tout un insigne militaire marquant la mainmise des Bourbons sur l’Espagne, mais aussi un condensé d’histoire qui réunit la mythologie grecque de la Toison d’Or et la tradition de la chevalerie bourguignonne. En 1792, la Toison d’Or est littéralement dépecée par ses voleurs. Seul le dragon est retrouvé intact, et exposé au Louvre. Les deux diamants bleus de Louis XIV seront retaillés. Je suis sur la piste du second, et je crois bien avoir retrouvé quelques unes de ses traces. Nous avons entrepris la reconstitution de la parure de couleur en 2007 avec le joaillier genevois Herbert Horovitz, et nous l’avons présentée 218 ans après son vol, en 2010, à l’Hôtel de la Marine où se trouvait le Garde-Meuble. Pour l’heure, la Toison attend dans un coffre à Genève. Nous recherchons un mécène pour parer aux dépenses engendrées par sa restitution. Ces frais couvrent uniquement l’achat des matières premières : un verre qui a permis à Étienne Leperlier, grand maître verrier français, de créer une copie du dragon, les deux répliques des diamants bleus taillées par Scott Sucher, trois saphirs jaunes et une centaine de brillants en pierres de synthèse simulant parfaitement les sertis d’époque. On espère qu’elle trouvera bientôt sa place dans l’exposition permanente consacrée au diamant bleu dans la Galerie de Minéralogie.

Vous avez mis au point un protocole de simulation de la couleur des diamants à partir de leurs structures atomiques, vous pouvez nous en parler ?

Je travaille sur ce projet avec John Rehr, professeur à l’université de Washington à Seattle. D’abord il faut savoir que les diamants sont colorés par d’infimes impuretés, les traces de bore par exemple donnent des diamants bleus. Avec l’équipe de John, nous avons mis au point un protocole basé sur divers principes de mécanique quantique qui permettent de recalculer la couleur d’un minéral sur la base de sa structure atomique. Ce procédé nous permet ensuite d’appliquer cette couleur pour simuler le diamant facetté qui nous intéresse de façon photoréaliste. Car certains diamants retaillés amplifient les phénomènes de couleur ce qui nous aide à mieux comprendre ces effets. Nous sommes les premiers et les seuls à maîtriser ces techniques qui demandent des temps impressionnants de calcul à nos ordinateurs. Ce sont ces calculs qui ont aussi permis de montrer que le diamant Hope était l’avatar retaillé du diamant bleu de Louis XIV et ce, grâce à des anomalies de couleur du Hope que personne n’avait repérées. En ce moment, nous travaillons sur le fameux Tiffany, un diamant jaune canari de plus de 110 carats. Cette fois la couleur semble liée à l’azote mais motus, nous devons poursuivre nos calculs avant de pouvoir présenter cette hypothèse de façon plus formelle.

En parallèle de ces travaux, vous menez des recherches en minéralogie environnementale, une science souvent méconnue du public…

Peu de gens connaissent ce domaine de la minéralogie mais tout le monde a entendu parler des mines qui polluent l’environnement, comme en Guyane où des orpailleurs négligents empoisonnent les populations avec des poissons contaminés au mercure. Notre travail de chercheurs consiste à mieux comprendre les interactions entre les activités minières et les sociétés humaines. Heureusement, toutes les situations ne sont pas aussi dramatiques. Quand j’étais au Brésil en 2011, j’ai pu voir comment l’exploitation raisonnée des émeraudes a permis de réutiliser des roches « vidées » de leurs émeraudes comme engrais pour les plantations d’eucalyptus qui servent de charbon de bois aux mineurs. La minéralogie environnementale étudie aussi les relations entre le réchauffement climatique et la santé des coraux par exemple, ou l’impact des éruptions volcaniques sur le climat de la Terre. Les recherches climatiques ne peuvent se faire qu’en étudiant les matières minérales comme une composante essentielle des cycles de la nature. Il n’y a pas que la biodiversité à protéger. La géodiversité et la biodiversité se construisent ensemble. Nous marchons sur une terre minérale, nous buvons de l’eau minérale et sans les minéraux, pas d’os pour nous tenir debout ni de dents pour croquer du chocolat !

Ce dossier a été rédigé en 2014 par Audrey Cluzel, rédactrice indépendante. Tous nos remerciements à François Farges, Professeur et ancien chargé de conservation des collections de minéralogie au Muséum national d’Histoire naturelle, pour son aide précieuse pendant l’écriture de ce dossier.

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