Cerf de Virginie
Odocoileus virginianus
Cervidé dont la répartition s’étend du Canada au Brésil, le cerf de Virginie, Odocoileus virginianus, est l’un des grands mammifères les plus communs du continent américain.
Mode de vie
Les cerfs de Virginie vivent en petits groupes constitués d’une ou plusieurs femelles et de leurs jeunes, les mâles sont solitaires. Ils sont actifs à l’aube et au crépuscule, se reposant la journée en ruminant. Lors du rut, les mâles deviennent agressifs entre eux, se livrant des combats pour conquérir les femelles. Soigneusement “toilettés” par leur mère, les faons perdent toute odeur détectable par les carnivores. Bien que capables de se lever dès la naissance, ils restent immobiles les premiers jours de leur vie, remarquablement camouflés par leur robe tachetée dans un fourré ou au pied d’un arbre pendant que leur mère part se nourrir.
Signe distinctif
Le cerf de Virginie a un pelage brun rougeâtre en été et gris-brun en hiver, son ventre reste blanc. Il se distingue par son habitude de dresser sa queue blanche lorsqu’il court. Ce panache fourni, qui lui vaut aussi l’appellation de « cerf à queue blanche », sert de signal d’alerte pour ses congénères qui fuient alors rapidement par une succession de bonds impressionnants. Il peut atteindre une vitesse de pointe de 60 km/h. Son odorat très sensible lui permet de repérer un danger ou un prédateur jusqu’à 90 m.
Anecdote
Rendu célèbre par Walt Disney, le cerf de Virginie servit de modèle pour le film « Bambi ».
Au Québec, il est souvent appelé « chevreuil », nom peut-être donné par les premiers colons européens qui l’auraient confondu avec le chevreuil de leurs pays.
Le cerf de Virginie est très répandu, voire en surpopulation par endroits, causant des dégâts dans les cultures ou provoquant des collisions avec les automobilistes. Aux États-Unis, en à peine un siècle, sa population a été multipliée par 100, passant de 300 000 têtes à plus de 30 millions !
Il a été introduit dans plusieurs pays dont le Finlande et la Nouvelle-Zélande.