Reptile

Vipère aspic

Vipera aspis

En France métropolitaine, la vipère aspic est relativement commune : on peut la rencontrer dans la majeure partie du pays, au sud d’une ligne joignant la Moselle et la Loire-Atlantique, en passant par le sud de l’Île-de-France.

Mode de vie de cette vipère

On trouve cette espèce, essentiellement diurne, dans des régions de basse montagne ou de collines, mais également dans les plaines et beaucoup plus rarement en altitude.

La vipère aspic se nourrit de petits vertébrés comme les campagnols, mulots ou musaraignes, qu’elle chasse à l’affût. L’envenimation permet d’immobiliser et de tuer la proie avant de la consommer, grâce à des crochets à venin mobiles situés à l’avant de la mâchoire.

Signes distinctifs de la vipère aspic

Le dessus de la tête de cette vipère forme un V. Les deux bandes latérales sombres qui relient les yeux au cou permettent de chauffer l’emplacement de la glande à venin. Son museau est légèrement retroussé.

Cette espèce présente un grand polymorphisme, c’est-à-dire d’importantes variations entre individus. Question couleur, certaines sont grises, d’autres marron ou rouge orangé, tandis que quelques populations alpines comportent beaucoup d’individus totalement noirs.

Anecdotes au sujet des vipères

Il existe de nombreuses légendes urbaines sur les vipères en général. On raconte par exemple que les individus rouges sont plus dangereux que les autres, ce qui est bien entendu totalement faux : les variations de colorations n’ont aucun lien avec la toxicité du venin.

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