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Exposition « Nous et les autres, des préjugés au racisme »
Conçue et présentée pour la première fois au Musée de l’Homme en 2017, l’exposition « Nous et les autres » est déjà allée à la rencontre de publics très variés en France (Nantes, Dijon, Clermont-Ferrand, Saint-Denis de La Réunion…), comme à l’étranger (Bucarest, Santiago du Chili, New York…). C’est d’ailleurs lors de son itinérance au Muséum de Bordeaux que la ministre Isabelle Lonvis-Rome l’a découverte et a pris la décision alors de lui donner une plus grande visibilité auprès des plus jeunes.
La signature de cette convention a eu lieu à l'occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Cette journée a également été l'occasion pour les ministres Pap Ndiaye et Isabelle Lonvis-Rome de lancer le comité de suivi du Plan national de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine (2023-2026) présenté le 30 janvier dernier par la Première ministre.
Une exposition qui va à la rencontre de ses publics
« Depuis son lancement, l’exposition a eu un très bel accueil. Cela tient à sa force qui est de déconstruire le racisme et les préjugés à l’aune de la science, et à la croisée de plusieurs disciplines : psychologie sociale, histoire, sociologie, biologie... », explique Flora Ploquin, du service programmation et itinérance des expositions de la Direction des publics.
« Ce succès explique que de nombreux enseignants nous contactaient directement. Ils souhaitaient diffuser les contenus dans leurs établissements. Mais nous n’étions pas en mesure de répondre à toutes ces demandes isolées. Désormais, l’exposition pourra être partagée de manière structurée dans les 25 académies de métropole et les 5 d’Outre-Mer », complète Flora Ploquin.
La convention signée avec les deux ministères prévoit la mise à disposition des panneaux en format PDF. Chaque académie pourra ainsi les imprimer et les relayer au niveau de chaque département pour en accroître la circulation. En parallèle, le Muséum fournira des ressources complémentaires – tels que le dossier pédagogique, des fiches d’accompagnement à la médiation, des contenus numériques – afin de permettre aux enseignants de développer leurs enseignements autour de l’exposition. « La cible prioritaire visée est les collèges ou les lycées. Les contenus peuvent aussi bien intéresser des professeurs de biologie, d’histoire, de philosophie… L’approche est très transdisciplinaire. »
À terme, le partenariat avec les ministères pourra être amené à s’enrichir avec, par exemple, l’organisation de visites de publics scolaires d’Île-de-France au Musée de l’Homme ou de formations auprès de formateurs académiques. « C’est en tout cas un souhait des ministères. Notre ambition serait de parvenir à le concrétiser prochainement », conclut Flora Ploquin.
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