Colloque

Le Muséum apporte son expertise à l'ONU

Du 19 au 30 août 2019, le Muséum participe aux négociations intergouvernementales sur la biodiversité marine à New York.

Faire porter la voix du Muséum à l'international

Le Muséum participe à la Conférence intergouvernementale sur la biodiversité marine des zones ne relevant pas de la juridiction nationale.

Ces négociations sont importantes, puisqu’elles doivent mener à l’élaboration du texte d’un instrument international juridiquement contraignant.

La préservation de la biodiversité est au cœur de l’activité du Muséum qui apporte son expertise scientifique dans les débats politiques.

Denis Duclos, directeur des relations européennes et internationales et directeur des relations avec les Outre-mer, résume bien les enjeux de cette action dans l'interview suivante : 

Quelles sont les thématiques des négociations ?

Depuis septembre 2018, tous les États membres de l’Organisation des Nations unies se réunissent périodiquement avec l’objectif de rédiger un accord international destiné à préserver et à utiliser durablement la biodiversité biologique marine en haute mer. La haute mer est l’espace maritime qui s’étend au-delà des espaces marins qui sont sous la juridiction des États, c’est-à-dire l’espace marin qui n’est sous l’autorité d’aucun état.

Quelle est votre méthode ?

Pour faire entendre sa voix dans ce tourbillon politico-diplomatique, il est indispensable que le Muséum élabore des positions. Aussi, la direction des relations européennes et internationales est en contact étroit avec les chercheurs du Muséum spécialistes des questions soulevées par les négociations. Sans l’apport scientifique de Guy Duhamel, Nadia Amézaine, Frédérique Chlous, Francesco Dovidio, Sara Sergi ou encore Marc Eléaume, le Muséum peinerait à se faire entendre. Grâce à eux, le Muséum est présent et influent à l’ONU !

Quel est le rôle de la direction des relations européennes et internationales dans ce processus ?

Le Muséum - via cette direction - est l’un des rares établissements publics à faire partie de la délégation française, emmenée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères. Celle-ci s’est rendue au siège des Nations unies à New York, en septembre 2018 et en mars 2019. Cette présence est importante pour défendre nos intérêts : par exemple, il est indispensable que le principe de la liberté de la recherche scientifique en haute mer soit préservé. De même, le principe de non-rétroactivité du futur accord doit être acté.