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Algues, oiseaux, invertébrés, plantes… recensez la biodiversité des hauts de plage, associée à la laisse de mer (ce que la mer abandonne à marée basse). Parties prenantes de chaînes alimentaires, ces dépôts concourent aussi à la stabilisation du trait de côte et accueillent une diversité d’espèces étroitement liée à ce milieu. Pour aider les chercheurs à étudier cet écosystème, découvrez le programme de sciences participatives Plages Vivantes.
Focus sur les algues
Les algues se développent en mer, forment des habitats marins, puis au gré de leur cycle de vie, des vents, des courants et des marées se décrochent de leur substrat et une quantité plus ou moins variable s’échoue sur le haut des plages. Le changement climatique et l’eutrophisation des eaux, les usages des plages et leur gestion affectent leur contribution aux laisses de mer ainsi que certaines espèces emblématiques ou vulnérables. Documenter cette évolution à une large échelle spatiale et temporelle permet aux chercheurs de comprendre ce qui se trame afin de mieux préserver cet écosystème. C’est tout l’enjeu du programme de sciences participatives Plages Vivantes et du protocole Alamer, proposé sur le littoral de la Manche et de l’Atlantique.
Rendez-vous sur le site de Plages Vivantes
Observation de la biodiversité des hauts de plage - Plages vivantes
© MNHN - P. PoissonFaune et flore
Grâce aux apports nutritifs de la laisse de mer fleurit au printemps toute une végétation du haut de plage jouant un rôle important dans la dynamique du trait de côte. Hausse des températures, du niveau des mers, phénomènes météorologiques extrêmes, fréquentation et gestion des plages, urbanisation… affectent cette biodiversité. Mieux prédire les changements à l’œuvre est aussi un enjeu du programme Plages Vivantes via le protocole Floramer. Et pour les ornithologues aguerris ou amateurs, il en existe encore un autre, Olamer !
Exploration au carré
Pour y participer, nul besoin d’être un spécialiste ! Amoureux du grand bleu, voici une bonne raison d’arpenter les plages toute l’année ! À marée basse, commencez par installer une corde de 25 mètres le long de la laisse de mer fraîche, caractérisez les dimensions moyennes de cette dernière (largeur, épaisseur) et notez les pratiques observées (trace de passage de cribleuse, accès pour les engins motorisés, chars à voile…). Formez ensuite un carré de 1 m² le long de cette ligne à l’aide d’une seconde corde et prenez-le en photo après avoir déposé une étiquette numérotée à l’intérieur. Vous pouvez maintenant identifier et quantifier les algues présentes dans ce périmètre en vous servant des outils mis à votre disposition. La dernière étape consiste à rentrer vos données dans le formulaire de saisie (onglet « Je participe ») et le tour est joué : vos précieuses données viennent enrichir les analyses des scientifiques !
Pour participer
Si vous souhaitez participer à l'observatoire Plages Vivantes, rendez-vous sur le site dédié.
Le programme Plages Vivantes est mis en œuvre en collaboration avec Planète Mer, Esprit Nature et Bretagne Vivante.