Les mosasaures, prédateurs marins du Crétacé
Les mosasaures sont les derniers grands reptiles marins à avoir régné sur les océans, alors que les dinosaures dominaient la terre ferme. Leur origine remonte à environ 100 millions d'années et ils font partie du groupe des lézards et des serpents.
Qu'est-ce qu'un mosasaure ?
Les mosasaures sont de grands reptiles marins qui ont vécu au Crétacé. Ils sont apparus il y a près de 100 millions d'années, et ont disparu il y a 66 millions d’années, en même temps que les derniers dinosaures non-aviens, tels que les célèbres Tyrannosaurus et Triceratops.

Le mosasaure Khinjaria acuta, découvert au Maroc, faisait partie des grands prédateurs océaniques de la fin du Crétacé.
© A. AtuchinCertains mosasaures comptent parmi les plus grands prédateurs marins à avoir existé sur Terre. Ils sont comparables, en tant que méga-prédateurs situés au sommet de la chaîne alimentaire, à d’autres géants disparus plus récents tels que le requin Otodus megalodon et le cétacé à dents Livyatan melvillei.
Plus d’une centaine d’espèces de mosasaures ont existé. Ils présentaient des tailles et des modes de vie très variés 1 et étaient présents dans tous les océans du Crétacé supérieur (voir frise en fin d’article).
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Nathalie Bardet and Alexandra Houssaye and Stéphane Jouve and Peggy Vincent, 2021. La mer au temps des dinosaures, Belin.

Le film Jurassic World a popularisé les mosasaures avec cette scène emblématique où un gigantesque spécimen recréé génétiquement saute hors de l’eau pour dévorer un grand requin blanc.
© Universal StudioLa représentation de mosasaure la plus connue du grand public est celle du premier film Jurassic World, dans lequel le reptile ne fait qu’une bouchée d’un grand requin blanc.
Dans ce film, il s'agit d'une créature créée génétiquement. Sa taille est grandement exagérée, mais dans la réalité certains mosasaures pouvaient tout de même atteindre 15 mètres de long, soit deux fois la taille d’une orque actuelle.
Des lézards à la conquête des mers
Les mosasaures sont des squamates, c’est-à-dire qu’ils sont apparentés entre autres aux lézards (incluant les varans) et aux serpents. S’ils sont aujourd’hui considérés comme étant plus proches des varans que des serpents, cela est très débattu depuis le 19e siècle.

Le mosasaure représenté ici est Sarabosaurus dahli, trouvé aux États-Unis. Ses pattes étaient relativement similaires à celles d’animaux terrestres, et il pratiquait une nage dite « anguilliforme », se mouvant par ondulation de la partie postérieure du corps.
© A. AtuchinLes ancêtres semi-aquatiques des mosasaures vivaient il y a environ 100 millions d’années. Ceux-ci ressemblent à des lézards : ils ont un corps allongé, des pattes qui leur permettent à la fois de marcher et de nager, et une longue queue fine.
En seulement 10 millions d’années, de nombreuses espèces de mosasaures plus adaptées à la vie exclusivement marine sont apparues. Ils présentent des caractères propres au milieu aquatique, tels que 4 membres modifiés en palettes natatoires, qui font office de nageoires, et une queue élargie leur permettant de se propulser sous l’eau.

Il y a 100 millions d'années, le niveau des mers était plus élevé qu'aujourd'hui de près de 150 mètres. Une mer intérieure traversait l'Amérique du Nord, et l'Europe était un archipel.
© C. ScoteseIl y a entre 100 et 90 millions d’années, les mosasaures peuplaient les mers situées au niveau de la Méditerranée actuelle, puis on les retrouve il y a 90 millions d’années dans une mer située au cœur de l’Amérique du Nord. Ils se sont ensuite répandus dans tous les océans du globe 2, en profitant de l’augmentation des températures, de la montée du niveau des eaux, et ainsi de l’apparition de nouveaux écosystèmes marins.
Avec une centaine d’espèces réparties en une cinquantaine de genres, les mosasaures sont très diversifiés. Ils présentent une multitude de formes, de tailles, de mâchoires et de dentitions. Ces caractéristiques témoignent de leurs divers modes de vie et d’alimentation, bien que tous étaient des carnivores.
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Bardet Nathalie, Houssaye Alexandra, Rage Jean-Claude & Pereda Suberbiola Xabier, 2008. The Cenomanian-Turonian (Late Cretaceous) radiation of marine squamates (Reptilia): The role of the Mediterranean Tethys. Bulletin de la Société Géologique de France, 179, 605-622. DOI : 10.2113/gssgfbull.179.6.605
Mosasaurus hoffmanni, le plus célèbre mosasaure

Mosasaurus hoffmanni était un grand reptile marin, il pouvait atteindre 15 mètres de long.
© P. Pham NgocAu sein de la grande diversité de mosasaures qui ont peuplé les océans de la fin du Crétacé, l’espèce la plus connue est de loin Mosasaurus hoffmanni. Il fait partie des plus grands mosasaures, qui dominèrent les océans jusqu’à leur disparition brutale il y a 66 millions d’années.
Si Mosasaurus hoffmanni est plus connu que d’autres grands mosasaures, tels que Tylosaurus proriger et Thalassotitan atrox, c’est notamment parce qu’il a été le premier mosasaure découvert et décrit. C’est également pour cette raison qu’il a donné son nom au groupe des mosasauroïdés, couramment appelés mosasaures.
Il s’agit par ailleurs de l’un des premiers reptiles géants disparus identifiés comme tels, avant même le premier dinosaure, Megalosaurus bucklandii. Le fossile de Mosasaurus hoffmanni conservé au Muséum national d'Histoire naturelle a donc joué un rôle majeur dans les prémices de la paléontologie, il y a plus de deux siècles.

En appliquant les méthodes de l’anatomie comparée, Georges Cuvier parvint à établir que le « grand animal fossile des carrières de Maastricht » était un lézard éteint, géant et marin.
© MNHN - G. CuvierLe « grand animal de Maastricht »
Les premiers restes fossiles de mosasaures ont été découverts durant la seconde moitié du 18e siècle. Ils correspondent à l'espèce Mosasaurus hoffmanni, mais celle-ci n'était pas connue à l'époque. L'animal fut dans un premier temps désigné comme « Le grand animal de Maastricht » par Georges Cuvier, en référence à la ville néerlandaise près de laquelle il fut découvert.
À cette époque, la paléontologie n'existait pas encore : les ossements fossiles étaient considérés comme des restes d'animaux morts lors du déluge mentionné dans la Bible, ou comme des animaux qui restaient à découvrir quelque part sur Terre.
Le célèbre anatomiste Georges Cuvier, père de la Paléontologie, étudiera le fossile du mosasaure de Maastricht en 1808. Cette étude joua un rôle important dans l'histoire de la paléontologie, car il s'agit d'un des tous premiers grands reptiles disparus à être décrit comme tel.
Il faudra attendre 1822 pour que le nom « mosasaure » et le genre Mosasaurus soient créés, et 1829 pour l'espèce Mosasaurus hoffmanni. Le nom de genre « Mosasaurus » signifie « lézard de la Meuse », en référence au fleuve qui coule à Maastricht, et le nom d'espèce « hoffmanni » fait référence au premier propriétaire du fossile, un médeci militaire local et collectionneur de fossiles, le docteur Hoffmann.

En savoir plus
Le grand animal de Maastricht, un fossile historique
Les mosasaures sont-ils plus proches des lézards ou des serpents ? Un débat vieux de 200 ans.
Dès 1808, Georges Cuvier appliqua les méthodes de l’anatomie comparée au spécimen de mosasaure du Muséum national d’Histoire naturelle. Il compara les caractéristiques du fossile aux espèces vivantes connues à son époque. Sur la base de l'implantation et du remplacement des dents, de la présence de dents sur le palais et de la forme des vertèbres, Georges Cuvier déduisit qu’il s’agissait d’un lézard géant, marin et éteint, et qu’il était proche des varans ou des iguanes.
Mais cette parenté fut remise en question en 1869 par le célèbre paléontologue américain Edward Drinker Cope, qui les considérait plus proches des serpents.
Depuis cette époque, le débat concernant leur proximité avec les lézards ou les serpents n’a jamais cessé d’animer la communauté scientifique !
Aujourd’hui, le consensus scientifique penche en faveur de l’origine varanoïde des mosasaures. Plusieurs indices morphologique, phylogénétique ou génétiques, employant des techniques récentes, vont dans le sens de cette hypothèse.
Adaptations à la vie aquatique
Se déplacer sous l’eau
Les mosasaures ont un corps très allongé et une silhouette hydrodynamique, qui leur permettent d’avancer dans l’eau sans être trop freinés par ce milieu. Ils se propulsent à l’aide de leur queue et se dirigent avec leurs 4 membres, qui ont la forme de nageoires, appelées « palettes natatoires ».
La spécialisation de ces membres rappelle celle d’autres reptiles marins tels que les ichthyosaures et plésiosaures, ou de cétacés tels que les baleines ou les dauphins. L’apparition de caractères semblables chez des lignées évolutives pourtant distinctes est appelée « convergence évolutive ».

Plusieurs formes de queue existent chez les mosasaures, chacune permettant un type de nage différent.
© Lindgren et al., 2011Les queues des mosasaures
Il existe une grande diversité de formes de queues et de palettes natatoires chez les mosasaures 3. Ceux qui possèdent une queue puissante, dotée d’un grand aileron, peuvent se propulser de façon très rapide, à la manière de prédateurs actuels tels que les thons ou les requins : on parle alors de nage « thunniforme ». D’autres mosasaures ont une queue plus fine, capable d’ondulations, ce qui permet moins de prise de vitesse mais pourrait être adapté à la chasse sur les fonds marins ou à l’affut.
Ces adaptations à la vie aquatique sont souvent associées également à des adaptations de la structure osseuse : certains mosasaures ont des os plus lourds, leur permettant de rester à moindre effort sur les fonds marins, alors que d’autres ont des os plus légers, leur permettant de nager plus vite et sur de plus longues distances.
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Johan Lindgren, Michael J. Polcyn, and Bruce A. Young, 2011. Landlubbers to leviathans: evolution of swimming in mosasaurine mosasaurs. The Paleontological Society, 37(3):445-469. DOI: 10.1666/09023.1
Pondre en milieu aquatique
Depuis 300 millions d’années, la quasi-totalité des reptiles pondent leurs œufs exclusivement hors de l’eau. Certains reptiles marins, tels que les tortues marines actuelles ou disparues, doivent ainsi retourner pondre sur la terre ferme.
Mais les mosasaures ont un mode de vie exclusivement aquatique, ils ne sont capables ni de marcher ni de ramper. Leurs œufs ne sont donc pas pondus : ils se développent à l’intérieur du ventre de la mère, où ils éclosent. Le petit naît donc entièrement formé et capable de nager et se nourrir directement 4.
Ce fonctionnement était déjà présent chez les plus anciens mosasaures, aux modes de vie encore semi-aquatiques, il y a 100 millions d’années. Cela a probablement facilité leur diversification rapide dans les écosystèmes marins.
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Caldwell & Lee (2001). Live bearing in Cretaceous marine lizards: First fossil record of viviparity in squamates. Proceedings of the Royal Society B 268: 2397-2401.
Convergence de couleurs
Les grands prédateurs marins disparus sont couramment représentés arborant des couleurs similaires à certains cétacés, poissons et requins actuels. Ainsi, les mosasaures sont illustrés avec le dessous du corps clair et le dessus sombre.
Ce motif permet aux espèces marines d’être moins visibles : leur dos se confondant, vu du dessus, avec le fond marin sombre, et leur ventre, vu du dessous, avec la surface plus claire.
En 2014, une étude 5 a permis de démontrer que cette représentation était valide chez plusieurs reptiles marins du Mésozoïque. L’étude des pigments préservés dans des fossiles exceptionnels a entre autres révélé la couleur gris foncé du dos du mosasaures Tylosaurus nepaeolicus, et la couleur gris clair de son ventre.
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Lindgren, J., Sjövall, P., Carney, R. et al. Skin pigmentation provides evidence of convergent melanism in extinct marine reptiles. Nature 506, 484–488 (2014). DOI: doi.org/10.1038/nature12899
Des mâchoires adaptées à des proies de grandes tailles

Ce serpent est capable d’avaler une proie entière en faisant coulisser les os de sa mâchoire, comme le faisaient les mosasaures, il y a déjà 100 millions d’années.
© L. Carter - stock.adobe.comLes mosasaures partagent avec les lézards et les serpents la capacité à avaler des proies de grande taille grâce à leurs kinétismes crâniens : certains des os de leur mandibule (mâchoire inférieure) et de leur crâne peuvent coulisser entre eux au lieu d’être soudés. Cela augmente fortement les dimensions de leur gorge, et leur permet d’avaler des animaux parfois aussi gros que leur propre tête.
Les plus grands mosasaures ont cependant perdu cette particularité, probablement non essentielle pour leur mode d’alimentation vu leur taille ; la rigidification de leur crâne entraîne par ailleurs une puissance accrue lors de la morsure. Ils étaient en effet capables de mettre à mort, de déchiqueter et d’avaler la plupart de leurs proies.
La quasi-totalité des mosasaures, à l’instar de nombreux autres prédateurs, ont également des dents sur le palais et une orientation des dents vers l’arrière de la bouche. Cela leur permet de maintenir leurs proies après les avoir attrapées ; elles ne peuvent plus s’échapper et sont inévitablement entrainés vers le fond du gosier : un piège sans issue !
Les langues des mosasaures étaient-elles fourchues ?
Par actualisme, c’est-à-dire en s’inspirant des espèces actuelles qui leur sont les plus proches, les mosasaures sont souvent représentés avec une langue semblable à celle des varans et des serpents, une longue langue « bifide », ou « fourchue » : leur extrémité est séparée en deux parties.
Une étude publiée en 2005 6 suggère que les mosasaures avaient bien une langue fourchue, mais dont seule une petite portion serait ainsi divisée. Comme chez les lézards actuels, des cellules à la surface de la langue des mosasaures auraient pu leur permettre de détecter les odeurs d’autres animaux.
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A.S. Schulp, E.W.A. Mulder, & K. Schwenk. (2005). Did mosasaurs have forked tongues?. Netherlands Journal of Geosciences, 84, 359 - 371. DOI : 10.1017/S0016774600021144
À chaque espèce de mosasaure sa dentition

Ces dents de mosasaures sont présentées dans la Galerie de Paléontologie. Elles présentent la grande variété de forme et des régimes alimentaires associés des mosasaures.
© MNHN - J.-C. DomenechLes dents sont les restes fossiles de vertébrés les plus fréquents, car la dentine et surtout l'émail sont plus minéralisés, et donc plus résistants, que l’os. De ce fait, elles sont plus susceptibles de nous parvenir sous forme de fossiles. De plus, comme chez tous les reptiles, les dents des mosasaures tombent et repoussent tout au long de leur vie, afin de remplacer les dents usées. Ainsi, on trouve beaucoup plus de dents de mosasaures que de fossiles de tout autre élément de leur squelette.
Les différentes espèces de mosasaures possèdent des dents adaptées à la capture de proies spécifiques. Les plus anciens mosasaures connus ont plutôt de petites dents fines, semblables à celles de varans, adaptées à la capture de poissons.
Comment se forment les fossiles ?

Xenodens calminechari était un mosasaure de petite taille, d’environ 1 mètre de long, aux dents coupantes comme une scie, capables d’arracher des lambeaux de chair de proies plus grandes.
© A. AtuchinMais les nombreuses espèces de mosasaures plus récentes possèdent chacune des dents aux formes très diverses et très caractéristiques. Il est même possible d’identifier le genre ou l’espèce d’un spécimen à partir d’une seule de ses dents, et d’en déduire des hypothèses sur son régime alimentaire.
Ces hypothèses sont bien sûr complétées par l’analyse d’autres éléments, tels que le crâne de l’animal, ou grâce à des fossiles plus complets incluant les restes des derniers repas de l’animal 7.
Voici quelques exemples de mosasaures, illustrant une partie de la diversité de leurs régimes alimentaires :
- Halisaurus a des dents fines et pointues, et un crâne fin. Il se nourrissait de petites proies à corps mous telles que des poissons ou des invertébrés sans coquilles.
- Les géants Tylosaurus et Mosasaurus ont de grandes dents effilées et crénelées et un crâne robuste, leur permettant de déchiqueter de grandes proies telles que d’autres reptiles marins ou de grands poissons.
- Globidens possédait un crâne court et massif et de grosses dents basses et bulbeuses. Il pouvait broyer les coquilles d’ammonites ou d’autres invertébrés à carapace.
- Prognathodon est un genre de mosasaures dont le crâne très robuste s et les grandes dents coniques massives sont capables de broyer les carapaces de tortues.
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Bardet, N., Fischer, V., Jalil, N.-E., Khaldoune, F., Yazami, O.K., Pereda-Suberbiola, X. and Longrich, N. - Mosasaurids Bare the Teeth: An Extraordinary Ecological Disparity in the Phosphates of Morocco Just Prior to the K/Pg Crisis, 2025. Diversity, 17, 114. DOI : 10.3390/d17020114
L'extinction des mosasaures
Malgré leur grande diversité, leur présence dans de nombreux écosystèmes et leur répartition mondiale, les mosasaures ont connu une extinction soudaine et totale il y a 66 millions d'années. Cette date correspond à l'impact d'un astéroïde de plus de 10 kilomètres de diamètre, formant le Cratère de Chicxulub dans le Golfe du Mexique, encore visible aujourd’hui. Cet impact aurait déclenché l'une des 5 grandes crises de la biodiversité.
Les grandes crises de la biodiversité
Cette crise majeure est appelée la crise Crétacé-Paléogène, elle a également mis fin au règne des dinosaures non-aviens sur la terre ferme, et a vu la disparition de nombreuses espèces, terrestres comme marines, partout. Aujourd’hui, les seuls reptiles marins connus sont essentiellement des tortues et des serpents.
La disparition subite des mosasaures pourrait en partie être due à cet impact météoritique et à d’autres perturbations environnementales contemporaines (volcanisme et variations du niveau marin) ayant eu des conséquences dévastatrices sur les faunes et les flores de l’époque.
Mais les mosasaures auraient également été victimes de leur position trophique : situés au sommet de la chaîne alimentaire, ces grands prédateurs étaient très sensibles à la raréfaction de leurs proies, et très fragiles en cas de rupture de cette chaîne alimentaire. Or, lors de la crise Crétacé-Paléogène, c’est tout l’écosystème marin qui fut affecté, avec notamment la disparition de groupes entiers d’invertébrés tels les ammonites, proies potentielles de nombreux mosasaures.
Voir des mosasaures à Paris

Vitrine présentant les restes fossiles de mosasaures découverts en France. Galerie de Paléontologie et d'Anatomie Comparée.
© MNHN - N. CellierPlusieurs fossiles de mosasaures sont exposés dans la Galerie de Paléontologie et d'Anatomie comparée, au Jardin des Plantes, à Paris. Le fossile historique du Grand Animal de Maastricht y est présenté au public depuis plus de 125 ans !
Un fossile de tylosaure, ainsi que plusieurs mâchoires et dents de ces grands reptiles marins du Crétacé, peuvent aussi y être admirés.
Relecture scientifique et contribution

Nathalie Bardet
Paléontologue spécialiste de reptiles marins du Mésozoïque, Directrice de Recherche au Muséum national d'Histoire naturelle (CR2P, Centre de Recherche en Paléontologie de Paris).
Bibliographie et iconographie
Ouvrages grand public :
- La mer au temps des dinosaures, Belin 2021, Nathalie Bardet, Alexandra Houssaye, Stéphane Jouve, Peggy Vincent
- Revue Espèces, numéro 45 : « La paléontologie a 200 ans »
Les illustrations de mosasaures suivantes ont été aimablement fournies par :
- Bandeau de haut de page, Gavialimimus : Nikolay ZVERKOV
- Mosasaurus hoffmanni : Phuong PHAM NGOC
- Sarabosaurus dahli, Khinjaria acuta et Xenodens calminechari : Andrey ATUCHIN
Le Crétacé dans l'histoire de la vie

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