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Mondes disparus : quelles espèces sont à voir au Muséum ?
De nombreuses espèces sont visibles dans l’expérience Mondes disparus, mais saviez-vous qu’il était possible d’en retrouver certaines dans les collections du Muséum ?
Météorites (Hadéen)
À voir en Galerie de Minéralogie et de Géologie
Les météorites sont des roches issues de l’espace interplanétaire, qui sont arrivées de façon naturelle sur Terre. Les collections du Muséum contiennent plusieurs météorites, comme celle d’Orgueil, tombée sur Terre au XIXe siècle. Sa composition serait un échantillon de la matière originelle du système solaire primitif. La météorite de l’Aigle quant à elle permet de certifier les chutes de roches sur Terre, dont l’origine pouvait être douteuse auparavant.
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Stromatolites (Archéen)
À voir en Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée, niveau 2 – Balcon
Les stromatolites représentent une des plus anciennes traces de vie sur Terre. Ce sont en fait d’anciens petits tapis microbiens photosynthétiques. Ils croissent de façon verticale afin de capturer un maximum de rayons de Soleil, et ont eu un rôle majeur dans la création d’une atmosphère riche en dioxygène, nécessaire pour l’émergence de formes de vie complexes. Le plus ancien stromatolithe découvert date de 3,45 milliards d’années.
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Trilobites (Cambrien)
À voir en Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée, niveau 2 – Balcon
Découvrez le Chotecops fernandini, un trilobite très présent dans les formations géologiques en Allemagne ! Grâce au processus de fossilisation, nous pouvons apercevoir dans la pyrite la trace de la carapace du trilobite. Ses yeux, composés de nombreuses facettes, sont très grands et lui permettaient d’avoir une vision à 360°. De quoi avoir un avantage lorsqu’il faut chasser en milieu marin.
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Meganeura monyi (Carbonifère)
À voir en Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée, niveau 2 – Balcon
Plus connue sous le surnom de "libellule géante", Meganeura monyi fait partie des plus grands insectes à avoir existé sur Terre ! Son fossile fut découvert vers Commentry, en Auvergne, à la fin du XIXe siècle. Très vite, cette libellule devient mondialement connue pour son envergure remarquable de 70 cm, exemple frappant de l’apparition d’un certain gigantisme.
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Ammonites (Jurassique)
À voir en Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée
Les céphalopodes sont un groupe de mollusques plus diversifié au Mésozoïque qu'aujourd'hui. Les plus emblématiques de cette période sont les ammonites qui se développent au Mésozoïque jusqu'à peupler toutes les mers du monde. Elles sont bien connues pour sont bien connus pour la forme de leur coquille qui ressemble à une corde enroulée sur elle-même. Au cours des 150 millions d'années de leur présence, elles ont évolué rapidement en un grand nombre d'espèces : leurs coquilles présentent une grande variété de tailles (de quelques millimètres à deux mètres), de formes et d'ornementations. On les utilise notamment pour dater relativement les couches géologiques. Les ammonites étaient carnivores, et mangeaient probablement du zooplancton.
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Ichthyosaures (Jurassique)
À voir en Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée - 1er étage
Les ichthyosaures sont des reptiles marins avec une morphologie spécifique : leur corps fuselé et leurs nageoires dorsales et caudales en font des animaux taillés pour la vitesse. Les plus anciens sont connus dès le Trias inférieur et le groupe disparaît il y a 90 millions d'années. Au Muséum, venez découvrir un spécimen juvénile, venu tout droit d’Allemagne ! On observe sur son fossile d’un mètre la trace de sa peau, préservée sous la forme d’une maigre pellicule noire autour des os.
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Tricératops (Crétacé)
À voir en Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée - 1er étage
Dinosaure célèbre s’il en est, le Tricératops se fait remarquer pour sa large collerette ainsi que ses cornes d’une taille remarquable. Ayant vécu au Crétacé supérieur, le Tricératops était un herbivore. Le spécimen visible en Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée n’était même pas encore adulte, bien que sa taille soit déjà imposante !
Primates de l’Éocène
À voir en Galerie de Paléontologie et d’Anatomie comparée - 1er étage
Quand on parle de "primate", on pense souvent directement à l’Homme ou aux grands singes. Mais les premiers primates sont apparus bien avant et ressemblaient plutôt à des lémuriens et petits singes ! L’adaptation originelle au mode de vie arboricole a été fondamentale chez les primates car elle leur a permis d’acquérir des caractéristiques morphologiques qui ont plus tard été déterminantes dans l’histoire évolutive des catarrhiniens. Le pouce opposable est d’ailleurs d’abord apparu sur le pied chez les primates, et seulement plus tard sur la main.
Homo floresiensis (Pléistocène)
Musée de l’Homme, Galerie de l’Homme
La publication de cette nouvelle espèce a été considérée comme l’une des découvertes majeures de ces trente dernières années. Parmi les restes fossiles mis au jour en 2003 sur l’île de Flores en Indonésie, se trouvait un squelette presque complet. L’individu a été surnommé "le Hobbit" et pour cause : il mesurait 1,10 m ! Ce bipède aux jambes courtes avait néanmoins les pieds aussi longs que ses tibias. Au niveau du crâne, la face de l'Homme de Flores est réduite en hauteur, il est dépourvu de menton et le volume de son cerveau est également petit (entre 380 et 400 cm³). Une morphologie particulière qu'il doit à son insularité.
Frise des temps géologiques
Ma = Millions d’années
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