Espèces en voie de disparition

Les zoos du Muséum national d'Histoire naturelle hébergent des animaux gravement menacés dans leur milieu naturel qu'il est nécessaire de protéger afin de garantir la reproduction et la viabilité de leurs populations.

Les menaces qui pèsent sur la diversité du vivant peuvent être difficiles à contrôler, si bien qu’un nombre croissant d’espèces sont condamnées à disparaître si des mesures ne sont pas prises en dehors des approches classiques (législation, sensibilisation, aires protégées…).

C'est l'objectif des actions de conservation ex situ - définies dans la Convention sur la Diversité Biologique des Nations Unies de 1992 - qui visent à protéger les espèces en dehors de leur milieu naturel, par le biais de différentes actions :

  • les élevages conservatoires
  • les renforcements de populations
  • les banques de gênes
  • la recherche appliquée à la conservation

Ces mesures de conservation ex situ concernent en premier lieu les espèces gravement menacées dans leur milieu naturel. Elles visent à réintroduire des individus dans la nature dès que les conditions sont réunies.

La Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes, le Parc zoologique de Paris et la Réserve zoologique de la Haute-Touche hébergent de nombreuses espèces classées "En danger critique" ou "En danger" sur la liste rouge de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Ils participent activement à différents programmes de conservation.

La reproduction en captivité

Le principe des élevages conservatoires est de maintenir en captivité des populations viables d’animaux sauvages, en minimisant la perte de leur variabilité génétique, pour qu’ils puissent s’ajuster aux pressions de sélection qui suivront une éventuelle réintroduction ou un repeuplement dans la nature.

Dossier rédigé en février 2022

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