Moulage de chimpanzé

Au milieu du XIX^e siècle, M. Girard, commissaire de la marine au Gabon, fait parvenir à MM. Aubry-Lecomte un chimpanzé rapidement perçu comme étant une espèce nouvelle.

Louis-Pierre Gratiolet et Pierre-Henri-Edmond Alix réalisent alors une étude anatomique très complète de cette femelle (ostéologie, myologie), qu’ils publient en 1866 dans les nouvelles Archives du Muséum sous le titre Recherches sur l'Anatomie du Troglodytes aubryi, chimpanzé d'une espèce nouvelle : "Nous allons essayer de démontrer ce dont nous sommes depuis longtemps convaincus, que les singes anthropomorphes ont chacun une perfection qui leur est propre, et qui n'a rien de commun avec la perfection humaine."

Du squelette monté par Edouard Verreaux et anciennement présenté dans la galerie d’Anatomie comparée, il ne reste aujourd’hui qu’une main et un pied gauches. En revanche, il subsiste les moulages réalisés par Jean-Benjamin Stahl pour les galeries : le buste, le crâne (calvarium et mandibule), deux mains gauches et deux bras gauches.