Ces reptiles marins pondaient de très gros bébés… Du nouveau chez les plésiosaures !

La plupart des reptiles pondent des œufs. Mais tandis que de nombreuses espèces actuelles ont des portées de plusieurs œufs, chacun de taille modeste, certains de leurs cousins disparus produisaient un œuf unique par portée, mais un très gros ! Ce sont les plésiosaures. Fait particulier, cet œuf éclosait à l’intérieur de la mère qui donnait naissance à un petit viable, les plésiosaures étant en effet ovovivipares et n’ayant donc pas besoin comme la tortue luth de retourner pondre sur la terre ferme. Une si large taille de fœtus soulève naturellement la question de la vitesse à laquelle croissaient ces animaux, donc aussi de leur métabolisme. Des études récentes nous renseignent.

Sosies de Nessie

Sculpture du Monstre du Loch Ness en Écosse

Sculpture du Monstre du Loch Ness en Écosse. Author provided

© Wikipedia

Mais tout d’abord, un plésiosaure, ça ressemble à quoi ? Peut-être à la créature du Loch Ness, si l’on croit à Nessie. Disons que les plésiosaures sont des reptiles marins fossiles. Ils présentent un corps massif avec quatre palettes natatoires de taille similaire et un cou généralement long. Ils mesuraient de 1,5-2 m à 15 mètres pour les formes géantes. Prédateurs aquatiques du Mésozoïque, ils ont vécu du Trias supérieur (il y a env. 200-230 millions d’années) à la crise Crétacé-Tertiaire (il y a env. 66 millions d’années) avec une répartition mondiale et sur toutes les latitudes, de l’Arctique jusqu’en Antarctique.

Les scientifiques présentent ces reptiles comme des nageurs pélagiques de mer ouverte réalisant un type de nage qui leur est propre et qui correspond à un vol subaquatique (sous l’eau) dans lequel la propulsion est assurée par les palettes natatoires marchant par paires et de façon simultanée. Cela ressemble à la nage des otaries ou de la tortue luth, mais cette fois avec quatre palettes et non deux, et des mouvements alternés des palettes antérieures et postérieures.

Des reptiles à « sang chaud »

Divers travaux de recherche ont suggéré une nage active chez ces organismes qui est couplée d’une distribution cosmopolite, c’est-à-dire mondiale, incluant des latitudes élevées. Ces caractéristiques sont rarement compatibles avec un métabolisme ectotherme (dont la température corporelle dépend de la température extérieure).

En 2010, des études isotopiques menées par des chercheurs français et danois sur leurs dents ont mis en évidence une température corporelle élevée chez ces organismes (estimée autour de 35+/-2 °C) et ont suggéré un métabolisme élevé. Ce dernier leur aurait permis de nager efficacement sur de longues distances.

Ces résultats sont confirmés par l’étude de leurs tissus osseux (leur nature et leurs caractéristiques renseignent sur leur vitesse de dépôt). L’os contient des fibres de collagène sur lesquelles se déposent en plaquettes les cristaux de phosphate de calcium qui font de l’os un tissu minéralisé. Ces fibres se déposent différemment selon la vitesse de dépôt. Ainsi, dans l’os lamellaire, celui qui se dépose le plus lentement, les fibres s’organisent selon une structure complexe en contreplaqué torsadé et on observe au microscope un changement d’orientation entre les lamelles. Par opposition, l’os fibreux montre des fibres disposées de façon aléatoire. C’est un tissu qui se dépose très rapidement, si bien que les fibres n’ont pas le temps de s’organiser.

Endotherme ou homéotherme ?

Des études récentes ont mis en évidence la présence de tissus fibreux chez des plésiosaures, alors que ce tissu ne s’observe généralement que chez des organismes endothermes (mammifères et oiseaux). De là à dire que les plésiosaures le sont, il n’y a qu’un pas, qu’il faut pourtant franchir avec précaution. En effet, si (presque) tous les organismes endothermes présentent du tissu fibreux, la présence de tissu fibreux n’implique pas nécessairement l’endothermie, c’est-à-dire la capacité à produire une température corporelle élevée par voie métabolique. Si l’on ne peut actuellement pas affirmer l’endothermie des plésiosaures, les différents indices montrent qu’ils étaient au moins homéothermes, c’est-à-dire capables de maintenir une température corporelle fixe élevée.

Croissance très rapide

Portion de coupe transversale d’un fémur du plésiosaure

Portion de coupe transversale d’un fémur du plésiosaure Rhaeticosaurus montrant la ligne de croissance marquée par une forte discontinuité dans le type de tissus osseux déposés (indiquée par des flèches). Author provided

© M. Sander

Des chercheurs allemands, japonais et français ont récemment décrit un plésiosaure du Trias (Rhaeticosaurus) et analysé ses tissus osseux. Leurs travaux ont révélé une vitesse de croissance élevée, montrant ainsi qu’une vitesse de croissance élevée caractérise le groupe dès cette époque. De plus, cette étude histologique a mis en évidence un changement important de vitesse de croissance au niveau de la première marque de croissance. Comme les arbres avec leurs cernes, les os enregistrent en effet la rythmicité sous la forme de lignes d’arrêt de croissance, à périodicité généralement annuelle.

Ce résultat a été confirmé par l’analyse d’autres plésiosaures (Cryptoclidus, Plesiosaurus). La position de cette première marque de croissance a suggéré que ce plésiosaure basal pouvait atteindre env. 60 % de sa taille au terme de sa première année. Ceci implique donc une vitesse de croissance très élevée ! Les auteurs ont suggéré que les capacités métaboliques de ces plésiosaures auraient facilité leurs capacités à nager sur de longues distances associées à leur nage en mer ouverte.

De très gros bébés

Photo du spécimen de femelle gravide

Photo du spécimen de femelle gravide (avec fœtus entouré) exposé au Natural History Museum de Los Angeles County. Author provided

© R. Cripps

Une étude parue en 2019, conduite par des chercheurs américains et allemands s’intéresse cette fois à un fossile extraordinaire : un plésiosaure gravide ! De tels fossiles sont naturellement extrêmement rares et sont porteurs d’informations précieuses pour mieux comprendre la biologie de ces organismes et notamment concernant leur reproduction, développement et croissance. Ce spécimen est un polycotylidé, famille de plésiosaures à cou relativement court et crâne allongé du Crétacé. Il a été décrit en 2011 par des chercheurs américains. La description du fœtus a suggéré que cet organisme pouvait atteindre 40 % de sa taille adulte à la naissance.

Les chercheurs ont analysé les tissus du fœtus et ceux de la mère, ainsi que ceux d’autres polycotylidés illustrant des stades de croissance différents. Prélever le tissu osseux sur des os non isolés relève parfois du challenge, comme cela a été le cas ici, où une méthode de carottage a été appliquée.

Carrotage dans un os de femelle

T. Wintrich (co-auteure de l’étude) pratiquant un carottage dans un des os de la femelle. Author provided

© NHMLA

Les auteurs ont pu confirmer les estimations de stade de croissance des différents os de l’échantillon. Ils ont pu mettre en évidence, sur un spécimen de nouveau-né, une nouvelle marque de croissance illustrant un changement important dans l’orientation des canaux vasculaires mais cette fois sans changement de la nature des tissus. Cette ligne est interprétée comme une ligne néonatale, qui marque donc la naissance. Sa position suggère que le fœtus atteindrait 40 % de sa taille à la naissance (l’équivalent chez nous d’un enfant de 6 ans !).

Illustration de la ligne de naissance observable chez un polycotylidé nouveau-né

Illustration de la ligne de naissance observable chez un polycotylidé nouveau-né (indiquée par des flèches). Modifiée d’après O’Keefe et coll. 2019, Author provided

© O’Keefe

Ce résultat confirme la taille du fœtus observée sur le spécimen de femelle gravide. Ce qui aurait pu être interprété comme un cas isolé est au moins commun à deux spécimens. C’est peu mais ça fait une différence et ça laisse présager que ce schéma pourrait être généralisable au groupe. Chez les mammifères aussi, les formes marines ont un seul fœtus tandis que les formes terrestres en ont souvent plusieurs. Cela pourrait être lié aux dangers de l’environnement aquatique pour un nouveau-né.

Ces travaux ont montré une croissance très rapide du fœtus et du nouveau-né chez les plésiosaures. La présence de ces marques de croissance est très intéressante. D’autres découvertes sont nécessaires pour voir dans quelle mesure ce qui est observé chez les polycotylidés d’une part, chez les autres plésiosaures étudiés d’autre part, serait généralisable à l’ensemble des plésiosaures. À suivre donc…

Le Mésozoïque dans l'histoire de la vie

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Hadéen

Hadéen

Il y a 4,6 milliards d’années, la Terre achève sa formation. Débute alors la première ère géologique : l'Hadéen. Le noyau de notre planète se forme et la lune apparait, probablement à la suite d'un impact entre la Terre et une proto-planète nommée Théia.

La croûte terrestre commence sa formation, et la température à la surface de la planète baisse progressivement. Il y a 4 milliards d’années, à la fin de l'Hadéen, les conditions nécessaires à l'émergence de la vie sur Terre seront réunies.

Notre dossier sur l'Hadéen
Archéen

Archéen

Il y a 4 à 2,5 milliards d'années, la croûte terrestre continue de se former sous l’action d'un volcanisme intense. Plus tard, dans les océans très chauds, les premières bactéries et algues apparaissent. Leur photosynthèse produit alors du dioxygène, déchet toxique auquel le reste du vivant s'adaptera par la suite.

Certaines colonies de cyanobactéries sont organisées en tapis microbiens qui forment de grandes structure minérales appelées stromatolites. Ces structures sont les plus anciennes traces de vie connues.

Sur la frise : un stromatolite et une colonie d'algues, productrices d'oxygène.

Notre dossier sur l'Archéen
Protérozoïque

Protérozoïque

Au protérozoïque, du grec signifiant « avant l'animal », l'atmosphère se charge de l'oxygène produit dans les océans. A la suite d'un brusque refroidissement, les algues se diversifient sur les fonds marins et les animaux pluricellulaires apparaissent, tels que les méduses et des petits animaux munis de coquilles.

Sur la frise : un Dickinsonia (animal à corps mou) un Cloudinidae (animal à coquille) et une méduse.

Paléozoïque

L'ère Paléozoïque

Au paléozoïque, de nombreuses groupes d'espèces animales et végétales apparaissent et conquièrent tous les milieux. L’apparition d’animaux pourvus de squelettes minéralisés internes ou externes a facilité leur fossilisation et donc la préservation de spécimens jusqu’à nos jours.

Nos dossiers sur l'ère Paléozoïque
Cambrien

Cambrien

Au Cambrien, la formidable diversification de la vie démarrée au Protérozoïque se poursuit et s’accélère avec le développement de structures minéralisées, telles que les squelettes externes des arthropodes. Les fonds marins se peuplent d’animaux aux formes souvent très différentes des faunes actuelles. De nombreux groupes d’arthropodes, de vers, d’éponges ou de mollusques apparaissent.

Sur la frise : un Anomalocaris (arthropode) un trilobite (arthropode) et un Pirania (éponge tubulaire).

Notre dossier sur le Cambrien
Ordovicien
Extinction
Ordovicien-Silurien

Ordovicien

À l'Ordovicien, la vie animale se propage hors des fonds marins et gagne la colonne d'eau. Des vertébrés et des céphalopodes nagent en eaux libres alors que les brachiopodes et trilobites sont très fréquents sur les fonds marins. Les premières plantes terrestres colonisent les milieux humides continentaux. A la fin de l'Ordovicien, un refroidissement du climat entraîne la première des cinq grandes crises de la biodiversité.

Sur la frise : un Sacabambaspis (vertébré), un orthocône (céphalopode) et un brachiopode.

Extinction
Ordovicien-Silurien

La Terre connaît une première grande crise à la fin de l’Ordovicien, alors que la vie est exclusivement marine. Cette crise serait due à un intense épisode de glaciation et aurait provoqué la disparition de 60 à 70% des espèces.

Les cinq grandes crises du vivant
Silurien

Silurien

Au Silurien, les arthropodes et les vertébrés poursuivent leur diversification dans les océans. Dans les milieux humides continentaux, les plantes terrestres continuent de se diversifier avec l'apparition des plantes vasculaires (qui possèdent des tiges et de la sève). Elles sont accompagnées de certains arthropodes tels que les myriapodes et les arachnides.

Sur la frise : un euryptéride (ou scorpion de mer), un mille-pattes et l'une des premières plantes vasculaires, Cooksonia.

Dévonien
Extinction
du Dévonien

Dévonien

Au Dévonien, les vertébrés marins sont très diversifiés, en particulier par la présence de nombreux « poissons » cuirassés appelés placodermes. Les tétrapodes apparaissent, ce sont les premiers vertébrés munis de pattes et de doigts mais ils sont encore inféodés aux milieux aquatiques. La végétation du début du Dévonien ne mesure que quelques dizaines de centimètres de haut : elle fait peu à peu place à des forêts d'Archeopteris mesurant jusque 30 mètres.

Sur la frise : un placoderme (prédateur marin), un Calamophyton (arbre) et un Ichtyostega (tétrapode).

Extinction
du Dévonien

D’importantes variations climatiques et la chute de l’oxygénation des mers entraînent, à la fin du Dévonien, une crise qui provoque l'extinction du Dévonien et la disparition de 75% des espèces.

Les cinq grandes crises du vivant
Carbonifère

Carbonifère

Au Carbonifère, de riches écosystèmes forestiers se développent dans les zones humides. Les arbres et insectes volants se diversifient et se spécialisent, alors que débute l'essor des tétrapodes sur le milieu terrestre. C'est à cette période que, de la collision entre deux grands continents, nait le supercontinent de la Pangée.

Sur la frise : un paléodictyoptère (insecte volant), une fougère arborescente et un Hylonomus (reptile).

Notre dossier sur le Carbonifère
Permien
Extinction
Permien-Trias

Permien

À partir du Permien, à la suite suite d'une aridification du climat, la flore change considérablement. Les plantes à graines deviennent dominantes. Les nouvelles chaînes de montagnes subissent une forte érosion. Les amniotes (vertébrés à quatre pattes pondant des œufs) se diversifient sur la terre ferme. Dans les océans, le sommet de la chaîne alimentaire est dominé par des groupes proches des requins actuels.

Sur la frise : un dimétrodon (amniote), un rameau du conifère Walchia et un hélicoprion (proche des requins)

Extinction
Permien-Trias

A la fin du Permien a lieu la crise du Permien-Trias. C'est la plus grande qu’ait jamais connue la Terre. Elle provoque la disparition de plus de 90% des espèces, terrestres comme marines. Cette crise sans précédent aurait été essentiellement causée par deux épisodes volcaniques majeurs.

Les cinq grandes crises du vivant

Mésozoïque

L'ère Mésozoïque

Cette période de grande diversification de la biodiversité, comprise entre deux extinctions massives, dure près de 186 millions d’années. Elle se caractérise par l’émergence et la domination des dinosaures, des reptiles volants et des reptiles marins, ainsi que par l'apparition des mammifères et des plantes à fleurs.

Nos dossiers sur l'ère Mésozoïque

Trias

Extinction
Trias-Jurassique

Trias

Au Trias a lieu une forte diversification des reptiles : crocodiles, tortues ou encore dinosaures apparaissent sur le supercontinent de la Pangée, accompagnés des premiers mammifères. Des reptiles retournent à la vie marine. Les ptérosaures sont les nouveaux grands prédateurs volants. Les groupes dominants d’insectes sont les coléoptères, les diptères et les hyménoptères. Les conifères deviennent les arbres les plus abondants.

Sur la frise : un Morganucodon (mammifère), un ichthyosaure (reptile marin) et un ptérosaure (reptile volant).

Notre dossier sur le Trias
Extinction
Trias-Jurassique

La crise du Trias-Jurassique s'étend sur près de 17 millions d'années, un record en comparaison aux autres crises qui s’étendent sur des périodes durant de 1 à 2 millions d’années. 

Probablement induite par un intense épisode volcanique en plein cœur d'une Pangée fractionnée, cette crise conduit à la disparition de 70 à 80 % des espèces, alors que commence l'ouverture de l'océan Atlantique.

Les cinq grandes crises du vivant

Jurassique

Jurassique

Au Jurassique, la Pangée n'existe plus, morcelée par les océans Atlantique et Téthys où règnent les reptiles marins. Les dinosaures se diversifient, avec le développement du gigantisme mais aussi l'apparition des premiers oiseaux. Les insectes connaissent également une forte diversification. Côté forêts, les plantes à graines prospèrent mais les fougères restent très présentes dans certains milieux.

Sur la frise : un archéoptéryx (proche des futurs oiseaux), un crabe et un sauropode.

Notre dossier sur le Jurassique

Crétacé

Extinction
Crétacé-Paléogène

Crétacé

C'est au Crétacé qu'ont vécu de célèbres dinosaures comme le tyrannosaure ou le tricératops. Les ammonites et reptiles marins sont fréquents dans les océans tandis que les espèces d'oiseaux se diversifient. Les plantes à fleurs connaissent un très fort succès évolutif, événement majeur de la formation des écosystèmes à venir. Elles sont accompagnées de nombreux pollinisateurs.

Sur la frise : une ammonite, une abeille sur une fleur, un tyrannosaure.

Notre dossier sur le Crétacé
Extinction
Crétacé-Paléogène

La dernière grande crise du Crétacé-Paléogène est sans doute la plus connue, car elle correspond à l’extinction d’un des groupes d’animaux fossiles les plus célèbres, les dinosaures (à l'exception des oiseaux). Elle concorde avec un épisode volcanique majeur au Dekkan (Inde), auquel s’ajoute la chute d’un astéroïde dans la péninsule du Yucatan (Mexique). Ces deux événements ont impacté toute la planète.

Les cinq grandes crises du vivant
Cénozoïque

L'ère Cénozoïque

Débutant il y a 66 millions d’années, le Cénozoïque se poursuit aujourd'hui. Connu comme « l'ère des mammifères » du fait de la rapide évolution de ces derniers vers de grandes tailles, c'est aussi une période de grandes diversifications parmi les oiseaux, les plantes à fleurs ou encore les « poissons à arêtes ».

Paléogène

Paléogène

Le Paléogène se situe après la disparition des dinosaures non-aviens, des ammonites et de nombreux autres groupes d’espèces. Dans les milieux qu’ils laissent vacants, les mammifères et les oiseaux connaissent une forte diversification, alors que les actinoptérygiens (ou « poissons à nageoires rayonnées ») deviennent abondants dans les océans et en eaux douces. Les plantes à fleurs, notamment les arbres feuillus, poursuivent leur développement et deviennent la flore la plus diversifiée.

Sur la frise : un palmier, un baluchitère (grand mammifère) et un actinoptérygien.

Néogène

Néogène

Au Néogène, le courant de Drake se met en place autour de l’Antarctique et la planète se refroidit progressivement pour s’approcher du climat actuel. Durant le Néogène, l’isthme de Panama se referme et relie les Amériques du Nord et du Sud, formant une séparation entre Atlantique et Pacifique. Sur la terre ferme, les prairies de graminées deviennent fréquentes et la faune s’adapte à de nouveaux écosystèmes proches de ceux que l’on connait aujourd’hui.

Sur la frise : une graminée, une antilope (ruminant) et un Livyathan (odontocène ou « cétacé à dents »).

Quaternaire

Quaternaire

Le Quaternaire est la période géologique actuelle, commençant il y a 2,58 millions d'années. Plusieurs épisodes de glaciation et/ou l’émergence du genre humain amènent à l’extinction de la majorité des espèces de grands mammifères, tels que les paresseux géants ou les mammouths. Plus récemment, en un temps bien plus court que lors des autres périodes géologiques, les activités humaines impactent tous les écosystèmes et provoquent une augmentation globale de la température.

Sur la frise : un fuchsia, un humain et une méduse.

The Conversation

Autrice

Alexandra Houssaye, Chercheuse Paleobiologie/Morphologie fonctionnelle, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN). Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’article original. Article publié le 16 avril 2019.

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