Argile sableuse et micacée jaune roussâtre avec empreintes de gouttes de pluies
Ce petit spécimen collecté dans des roches sédimentaires datées du carbonifère (359-299 millions d’années) montre les traces laissées par des gouttes de pluie sur une argile.
C’est en comparant des descriptions précises réalisées sur les roches anciennes avec les conséquences de phénomènes naturels actuels facilement observables (par exemple, dépôts du sable sur les plages ou dans le lit des fleuves, effet des saisons sur ces dépôts, tempêtes, éruptions volcaniques, érosion, etc) que le géologue est capable de reconstituer les paysages du passé de notre planète.
Ce petit spécimen collecté dans des roches sédimentaires datées du Carbonifère (il y a environ 299 à 359 millions d’années) montre les traces laissées par des gouttes de pluie sur une argile. Ce genre de phénomène s’observe couramment sur les vases des flaques d’eau, des bords de fleuves ou des bords de mer. Ce genre d’observation sur des roches anciennes permet d’affirmer que ces dernières se sont déposées dans des régions au moins temporairement émergées (par exemple bords vaseux de lacs, de rivières, de marais). La préservation de ces traces impose une période de sécheresse permettant d’indurer le sédiment avant que d’autres ne viennent le couvrir. C’est en multipliant ce genre d’observations que le géologue est capable de recontituer le paysage qui existait dans une région, il y a des millions d’années.