Alors que nous évoluons, notre alimentation doit-elle aussi évoluer ?

De nombreux régimes alimentaires existent au niveau mondial, et il est difficile de dire si un régime est meilleur qu'un autre. Pour autant, des progrès peuvent être faits dans beaucoup de cas pour trouver une meilleure alimentation, comme par exemple pour enrayer l'épidémie d'obésité qui touche certaines populations dans les pays développés.

C'est là tout le travail des politiques de santé publique. En France, c'est un long travail statistique qui a permis d'élaborer des recommandations nutritionnelles comme, « manger 5 fruits et légumes par jour » ou « manger moins gras, moins sucré, moins salé »… Bien sûr, les conditions socio-économiques dans les foyers influent beaucoup sur la capacité à accéder à une bonne alimentation.

Au niveau mondial, l'accès à une bonne alimentation n'est toujours pas garanti : plus de 800 millions de personnes sont sous-alimentées et prêt du double soufre de « faim cachée », c'est-à-dire d'un apport calorique suffisant mais comportant des carences en micronutriments essentiels (vitamines, minéraux).